Début 2009, Un break new yorkais. Près de 3 mois d'un quotidien différent. A lucky break, indeed! et le retour...........

mercredi 18 février 2009

If I had my life to live over again, I'd be a ...




Se balader, toutes antennes dehors, est un de mes hobbies.
Quand j'ai mon regard des bons jours, plus bienveillant que caustique, c'est une source inépuisable de réjouissances! Dans une ville comme celle-ci, c'est mieux qu'une source: une oasis.
Déjà à Paris, l'appareil photo a remplacé le poudrier dans le sac à main. Les photos ont juste à fixer ces moments: des cris de gosses sur les balançoires au Jardin du Luxembourg, les reflets sur des ballons, les silhouettes qui passent dans la vitrine surréaliste du dératiseur "spécialiste des pièges à ressort et nasses perfectionnées" à deux pas des halles.

Arpenter New York réserve d'autres plaisirs.

Chaque jour un peu plus, je me rends compte de l'imprégnation "subliminale" que l'on a de cette ville via les romans, films, séries, photos. Je me rends également compte, à la fraîcheur de mes impressions, non seulement que je suis très bon public, mais également que l'écart avec la réalité n'est pas toujours en faveur du fantasme. Et ça, je vous le dis, c'est une bonne raison de rester optimiste!
Hourra, chers confrères et consoeurs des amicales des célibataires heureux de l'être, des qui ont pas lu Da Vinci code, des qui sont pas des Joly-Pitt, des j'ai des poches sous les yeux et autres clubs des sauvons les poignées d'amour: qu'on se le dise, ce score est universel : réalité 2 - fantasme 1 !

Se balader dans New York, donc, est un vrai piège à regard !
Petite série italienne: une madone qui protège les pâtes fraîches dans une vitrine, des mannequins pizzaiolo qui vous haranguent dans le quartier des grossistes pour restaurants, une crèche en devanture très commerciale, dans un magasin une photo d'un culturiste au dessus de la trancheuse.
Sur la 5eme avenue, avant d'arriver à la FRIK COLLECTION (superbe collection, dont un autoportrait de REMBRANDT âgé saisissant, et la toujours subtilité des VERMEER et GAINSBOROUGH), au 838 de la 5eme donc, un immeuble avec cette inscription "Love thy neighbor as thyself".
Dans Manhattan, lever les yeux et apercevoir un Barber Shop en pleine effervescence: une belle vitrine comme une volière en bleu! (la revanche des pintades!).

Sur park avenue, les DogWalkers:
Je n'avais jamais réalisé que promener 6 chiens c'était aussi ramasser 6 fois leur si « cut » petits paquets tièdeusement odorants. Dur métier ...
A un coin de rue, sourire devant l'anachronisme d'un bar sorti tout droit des fifties.
Un bout d'Empire state aperçu de la cabine de pilotage d'un porte avion, l'Intrepid.
Une pub pour un plombier avec une citation d'EINSTEIN : "If I had my life to live over again, I'd be a plumber".

Je continuerai ces touches "coup d'oeil" plus tard.
Et, de mes longues mains New Yorkaises, parfaitement manucurées (à chaque coin de rue des Manucures, toutes asiatiques), donc de mes paluches joliment vernies je vous ferai quelques comments.

Cette fin de semaine je quitte Scarsdale pour Staten Island.
Je vais y partager une maison ancienne, avec un couple d'artistes made in broadway, actrice et danseur, un bébé de 7 mois, un chat, et un chef cuistot...
Le ferry sera alors mon nouveau moyen de rejoindre Manhattan.
Je saluerai à l'Aller et au Retour la Miss verte de mesieurs Bartholdi- Eiffel-Viollet-le-Duc, en me répétant toujours et encore que je suis très chanceuse:
SO LUCKY !

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