Voyage sans problème – côté hublot - AF006 - turbulences inattendues et un peu fortes (dixit le pilote) – repas classique finalement pas si mal – équipe de bord très attentionnée - un voisin mutique mais souple si j'en crois sa capacité à plier son mètre 90, dont une bonne moitié de jambes, avec chose remarquable, une propension à déborder sur ma place mais sous l’accoudoir. Bien naturellement, quelques sièges devant « The pénible», prunelle des yeux de sa mère et amour de la vie de son père, pièce centrale d’une famille toute en
Donc, le voyage long courrier classique.
L’avion est naturellement dévasté à l’arrivée. Il y a de l’artiste pur dans chaque quidam dès lors qu’il voyage en groupe. Il réalise et renouvelle à chaque voyage une performance artistique collective à partir de matériaux aussi simple que des couvertures pliées, des petits sachets bien organisés avec chaussettes (en business), écouteurs, bandeau pour les yeux, lingettes, le tout agrémenté de quelques bouteilles plastiques, revues et journaux à l’origine pliés.
Mettez donc dans un avion, bijou de technologies et marque aboutie de civilisation, 289 passagers, très exigeants, prompts à réagir à tout manquement de respect à leur position de « client roi », ajoutez une équipe de bord toute dédiée à leur confort, attendez ou 6 ou 8 heures et vous obtenez un « cloaque AAA – number XX» (apocalyptique absolu affligeant). C’est immanquable, inratable, systématique ! Le cloaque AAA est à la démonstration du manque de respect collectif, ce que l’andouillette AAAAA est à la triperie: une référence absolue, un must réservé aux amateurs, une presque gourmandise.
Passé ce constat toujours renouvelé, me voici enfin à New York !
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