Un effet de l'âge, le chamboulement hormonal, l'exacerbation esthétique que me permet ce break, la chance ... allez savoir ... nouveau coup de coeur!
Hier, je profitais de mon tout nouveau statut de membre du MOMA (are you a member ? Yes qu'elle dit maintenant) pour voir en avant première l'exposition consacrée à Martin KIPPENBERGER. A vrai dire, je n'ai pas franchement accroché, si ce n'est la dernière salle qui reprend une partie des toiles de la série "le radeau de la méduse " (the raft of the medusa de 1996).
Cette dernière salle est poignante, les toiles vacillent entre l'effroi, la violence, la mort omni

Pour le reste, j'ai toujours du mal avec les artistes aussi foisonnants, créatifs, diversifiés et productifs. " Eveything in moderation" consoled Aristote : he never got this message as good friends pointed out after his death at the age of 44 in 1997.
Je restais néanmoins sur cette belle émotion de la dernière salle et un portrait qui me séduit et "raisonne" selon mon expression: portrait de pied, devant un miroir ou une fenêtre, les traits du visage se dessinent en creux, en gris et blanc, le costume est très coloré, un reflet ou une démonstration. Deux personnages en un, deux dimensions.
La claque donc après Marlène DUMAS, ce n'était pas hier avec cette expo, assez déroutante finalement, de KIPPENBERGER (j'y retournerai).
La claque, ce fut aujourd'hui.
Nous sommes vendredi, le temps est couvert et des averses sont prévues dans l'après-midi: donc au programme, grasse mat' et choix d'un musée.
Ce sera l'American folk art museum. Il est juste à côté du MOMA.

Je vois des files d'attente pas possibles devant le MOMA: c'est vendredi, il y a des entrées libres le vendredi soir. Tant mieux pour eux, et tant mieux pour moi car je déteste les files d'attente! (j'abhorre, j'exècre ... vraiment, je n'aime pas ça, not at all).
Donc je passe devant, et j'entre dans le très discret musée des arts populaires.
Le batiment est très agréable, moderne, sobre mais accueillant.
L'impression d'intimité, de simplicité, colle bien avec les objets, toiles, girouettes et autres patchworks exposés. Comme souvent, l'accueil réservé par les gardiens, le vestiaire,

Donc je me balade, amusée, curieuse, comme on chine aux puces, dans des brocantes. J'attaque par le haut et descends les étages.
Et puis, 1er étage. Une exposition intitulée "The seduction of light" Ammi Phillips / Mark Rothko.
Phillips est un peintre du XIX, dont on propose une 10aine de toiles: des portraits limités à l'essentiel. Pas vraiment mon truc, mais intéressant.
Et parmi ces toiles, 3 grands formats de ROTHKO et 3 claques pour ma pomme, 3 destinations pas prévues sur le plan de vol.

Cette toute petite expo, abordée par hasard, m'offre une magistrale synthèse de ces presque 4 premières semaines d'exploration new yorkaise, une réconcilialtion naturelle de toutes ces expressions que j'ai

Mais voila, il y a maintenant un goût de pas assez concernant Rothko, son travail et ses recherches d'équilibre, de proportions, de matières, comme les "alchimistes" de la renaissance ... il va falloir que je continue mon apprentissage, que je provoque ma chance.
En pianotant, je suis tombée sur cette présentation de la National gallery of art de Washington (le lien est mis dans "Quelques liens ..." c'est en haut à droite quand vous arrivez !).
Une raison de plus de préparer une virée à Washington!

Voila, il est samedi, autour de 2heures du matin. Le chat Lili est en train de s'agiter en dormant (Lili est un mâle - particularité découverte après son baptème. Entre nous je l'appelle le chat et il me miaule, cela limite toute confusion de notre cohabitation).
Il faut que toutes ces images "sédimentent".
Demain c'est dîner entre amis, autour d'une pas très américaine raclette !
(on trouve de tout ici, des bons fromages, du bon pain, des bons vins, des légumes top et même bio, et plein de junk trucs qui collent aux dents, s'oublient aussi vite avalés, sont trop salés ou trop sucrés, mais finalement ... que j'aime aussi).
See You and enjoy your Week end !