Début 2009, Un break new yorkais. Près de 3 mois d'un quotidien différent. A lucky break, indeed! et le retour...........
lundi 13 avril 2009
Hi there !
Anyway! Je vais rester encore un peu sur mes derniers jours et leurs rencontres. Vendredi, les ateliers de Greenpoint et celui de Paul. Ses paroles et nos échanges sur la manière dont il alimente et provoque sa créativité de peintre et de photographe, sa grande sensibilité et son intelligence de relations. De samedi, pluvieuse et grise, je garde la lumière rasante de fin de journée, celle que je préfère, douce et apaisante une fois la pluie arrêtée. Toutes les couleurs qui reviennent, les nuances urbaines qui retrouvent leur relief. Dimanche. Réveil à regret, le départ est dans ma tête. L'après-midi à se promener. Manger un Pretzel, prendre un café très allongé et très chaud. Affronter des rafales de vents terribles et encore glaçantes. Passer à central park. Ne regarder finalement que les arbres en fleurs et les bourgeons qui restent à s'épanouir comme un jardinier démissionnaire. Se dire que la prochaine fois je viendrai en été ou en automne. Manger un dernier cheese cake.
Aller à l'Iridium pour le 1er set. Y être en avance, mais il y a trop de vent pour attendre dehors ou continuer à se balader. Choisir le Talisker une fois encore. Discuter avec mon voisin de bar, Britton qui vient juste d'emménager à NYC. Sympathie immédiate. Saluer Javon Jackson comme promis dans les mails échangés. Talentueux, sympa et en plus de l'humour... difficiles ces rencontres ! S'accorder avec Britton sur le fait de rester pour le 2e set, et dernier de la série des 5 soirs de cette formation "ad hoc". Discuter de la nouvelle Orléans, d'où il arrive, en attendant. De nos métiers respectifs (pilote d'avion est quand même beaucoup plus simple à expliquer !). De mes adresses à NYC. De ses a priori. Saluer Ann qui est venue. Fidèle à elle même. Une reine. Elle me demande mon adresse à Paris, quand elle viendra. Elle m'épate avec ses 2 béquilles, ses yeux de 20 ans, son sourire mature et son esprit universel.
Le 2eme set est juste fabuleux. Cedar Walton, Buster William et Jimmy Cobb, en pleine forme, ainsi que Javon Jackson sont au plus juste de leur construction. Le plaisir est palpable. L'audience est limitée. Privilégiée. Encore.
Le set terminé, tout le monde se retrouve au bar. Britton est au milieu de certains de ses "dieux". Tous sont accessibles, agréables, sympathiques. Javon repasse également. Il m'envoie au plus tôt par mail la salle où il passe à Paris cet automne. L'invitation est lancée pour un dîner. Nous verrons bien à l'automne.
Après une nuit courte, terminer les bagages. Passer à la laverie automatique mui latino. Il fait beau.
Faire mes adieux à Tamara, Jay, Anderson leur fille, et Sophia l'autre locataire. Même Lili, le chat mal nommé, passe par là. Je dois promettre de passer les voir la prochaine fois que je viens à NYC. Nous nous disons plein de choses agréables.
Le taxi commandé par internet est là avec un peu d'avance.
Jay descend la grosse valise qui pèse un âne mort.
Je monte dans la voiture.
Après 10 mn le menton tremble un peu. Je souffle un coup, souffler encore une fois. Je mets mes lunettes et l'émotion se cache aussi.
Be a part of it !
Catherine
vendredi 10 avril 2009
Commencer a prendre son envol ...
Je profite que la connexion internet soit rétablie dans ma "niche" de Staten Island, pour partager rapidement quelques uns de ces last moments in NYC.
Ce jeudi, le ciel était clair et la température finalement clémente (ce qui m'a valu d'améliorer les streep tease à l'endroit et à l'envers que je suis capable de faire en un temps record dans les restrooms les plus exigües de cette belle ville à température si variable !).
Il y a un peu plus de 2 ans, je me suis fait la promesse de ne pas laisser passer un printem
Cette année, ce sera (et je mets de côté le break, le temps pour moi, etc), ce sera donc un baptême en hélicoptère.
Me voici donc qui débarque, la démarche assurée et le talon conquérant au desk pour prendre un billet. Première déconvenue, on m'annonce que tout est booké et que ce sera pour vendredi. Je me fais finalement à cette idée. Quand, au moment de réserver pour vendredi: 1 place reste libre à 16 heures, aujourd'hui, pour un tour de 20 mn: YYEESSS !
Je dois revenir à 15h30, ce qui me laisse 3 heures à tuer, ou plutôt à vivre, dans le quartier
A 15h30 pétantes après un peu de balade, de shoping, un "restrooms streep" pour enlever un pull (voir plus haut) et un déjeuner vraiment pas terrible: me voici !
Là, l'organisation est quasi militaire: répondre à son nom, se mettre en ligne etc . Je suis d'office baptisée la "and one woman", ce qui me vaut de sympathiser immédiatement avec un couple d'anglais . Ils sont aussi amoureux qu'un couple adultère en vadrouille, ce qui me les rend instantanément sympathiques. Nous serons 7 sur ce vol: moi "and one woman", le couple d'anglais et un couple russe accompagné d'un marmot d'env 3 ans dont j'ai défini assez rapidement le degré de pénibilité, mais toujours pas le sexe. Finalement, le marmot restera tranquille, si ce n'est la capacité à pousser des espèces de cris, par saccade, dans les micros des casques avec lesquels nous communiquons dans l'appareil.
Je suis la première à monter dans l'hélico et, "and one woman" oblige: j'ai la place du copilote ! (quand on a de la chance...)
A partir de là, après avoir dit bonjour à Phil notre norvégien de pilote, j'accroche un sourire à ma bouche, je colle mes paupières aux sourcils, je suspends mon coeur à mes lèvres, et je prends un plaisir fabuleux à cette balade.
Je n'aurai pas de mots pour tout expliquer.
Pour les yeux, vous avez un album spécial de photos (le lien est en haut).
Pour tout le reste, vous aurez tous certainement en tête, une émotion personnelle qui se rapproche de celle-là. Imaginez en une qui soit une découverte et familière à la fois, qui mixe réserve prudente et intimité. Vous y serez.
J'ai juste assez de mes yeux pour emmagasiner ces images, juste assez de sens pour capter cette sensation de vol encore inédite, et pas assez d'esprit pour recevoir tous les échos que cela provoque dans mes souvenirs.
C'est magnifique !
Je passe le reste de l'après midi à me balader, quelques courses et un passage au cyber café pour les mails et prendre de bonnes nouvelles. J'en profite pour réserver mon taxi de lundi.
Il est près de 20 heures.
Sur times square, je passe à l'Iridium, le club de jazz dans lequel passe Javon Jackson jusqu'à Dimanche. Il n'y a pas trop de queue.
Je m'installe au bar. C'est un bar d'habitués, 4 places. Je dois à une broche avec une grosse fleur qui plait beaucoup à Nina, une des 2 habitués déjà présente, aux premiers mots et regards échangés, et au fait de commander un Talisker sans glace, d'êre acceptée par ce petit groupe et (et c'est important) par le barman.
Arrive alors Ann, la 3ème habituée. Sur ses deux béquilles, habillée en rouge et noir, un chapeau cloche rouge, une coupe carré court blond blanc, un rouge a lèvre écarlate, et un sourire somptueux. Ann et Nina se saluent, Nina me présente et voila, ce n'est pas si compliqué. On s'amuse ensemble du fait que Nina soit aussi mon "nickname".
Ann est une fan de jazz, elle "est dans sa musique". Quand je lui dit qu'elle a un sourire extraordinaire, elle me remercie, comprend ce que je veux dire, et me dit qu'elle aime la vie. Ann doit avoir dans les 75 ans, peut être plus, d'une élégance parfaite à tout point de vue, sachant retrouver dans les passions du moment toutes celles qui l'ont portée.
Nous savourons notre set, avec Cedar Walton, Javon Jackson, Buster William à la basse et Jimmy Cobb.
Toujours du bonheur.
Nous nous donnons rendez-vous dimanche avec Ann, Nina ne sera pas là, peut-être pas, elle va voir. Je resterai certainement pour les 2 sets. Ce sera ma dernière soirée à NYC, pour ce séjour.
Deux fois plus de jazz, et, "an other Talisker, the same please".
Enjoy !
(le temps presse maintenant - j'ai à peine relu ce message - 1000 pardons pour les fautes, mais est ce vraiment le principal ?)
mercredi 8 avril 2009
.... .... ....
Peut-etre que le prochain article sera parisien: today J-5 !
Merci pour vos messages. Continuez a me les envoyer: cela facilitera et le depart, et le retour !
( nina.borde@laposte.net )
I kiss you, and Enjoy !!!!
lundi 6 avril 2009
Freaks, Hot Dogs and Nostalgia: Coney Island
Dimanche 5 avril, dernier soleil sur les prévisions à 10 jours de weather.com : direction Coney Island, la plage, l'air.
Mille autres choses étaient au rendez-vous. Mille détails, mille écailles dans les peintures des enseignes, mille cabosses sur les manèges, mille planches fendues sur la promenades, mais autant de milliers de reflets qui ont éclipsé ce dernier soleil.
J'ai passé cette journée comme dans un livre. Maître de mon rythme, mais guidée avec science. La science d'une vieille dame qui tente de garder des allures de jeune fille en échappant (par quel miracle?) au ridicule et à l’apitoiement.
C'est un petit joyau. Une exception.
A 50mn de Manhattan par le metro, au sud de Brooklyn: une ville entre 2, entre 2 époques, entre ville et plage, entre fête et commerce, entre abandon et vitalité.
Les peintures murales ont la gaité et la beauté des peintures africaines, faussement naïves, vraiment touchantes et généreuses. Les sirènes sont légions. Elles sont un peu l'emblème de coney island. Le défilé des sirènes avec l'élection de sa reine de beauté et de son poséidon (ou neptune... I forgot) marque le début de l'été - que ce soit ou pas de 21 juin.
La fête foraine avec les manèges, la grande roue, l'automate Grand'ma qui distribue des cartes de prédictions pour 1 quarter, le bras de fer, les stands de steeple-chase, de pistolets à eau : tout dans cette fête appelle un sourire au premier abord, et très vite, parce que c'est simple, appelle juste la fête.
Grand'ma m'a promis un avenir radieux. Alors, j'évite tout de même le grand 8 en bois, le fameux Cyclone que l'on a vu dans tant de films. Grand'ma n'est peut-être pas fiable à 100% (ce qui n'est pas le cas des hauts le coeur et peurs des chutes dans le vide, qui eux, me sont promis sans aucune hésitation possible). J'évite donc le cyclone et me lance sur la grande roue avec, petite extravagance, lançons-nous, une nacelle qui swing (à peine le souffle suspendu, très loin des apnées hurlantes du grand 8).
Sortie de la fête, promenade le long de la plage.
Le groupe des "polar bears" se baigne, et c'est passablement marbré que tout ce petit monde rejoint la terrasse d'un des bars de plage. Celui-là même où je déjeune, boudant (quelle chance) le parrain des hot dogs, le fameux, l'incontournable, le redoutable, le calorigrandiloquantesque Nathan's.
Mes collègues de terrasse sont vraiment sympas. Tout le monde se connaît ou presque (moi par exemple... je fais un peu fève dans le gateau). Ca rit, apostrophe, bâche, s'embrasse. Je dois avoir une bonne tête et un regard sur eux qui leur va, car j'ai droit à des sourires d'abord et des échanges ensuite. Vraiment gentils. Les femmes sont en maillot tout coups de soleil dehors, les hommes sont torse nu, ce qui me donne un aperçu des tatouages. On est loin des peintures faussement tribales et esthétisantes des torses épilés de nos adonis des littorals. C'est du vrai tatouage avec plein de dessins et des messages. Ce sont des torses normaux, avec tout l'éventail des poignées d'amour (c'est tout ce que je leur souhaite), à la franche bedaine qui circonflexe dans le dos.
Un me fait rire, et le tatoué en rit aussi, reconnaissant qu’il a fait là une belle connerie, "but 'it's to late, and my mother love it!". Il a un cercle comme un soleil assez large autour du nombril, avec made in NYC et 1963 d'écrit. Très loin des faux maori et autres idéogrammes. Dans le dur !
Dans le dur et dans l'esprit de Coney Island.
Les tatoueurs faisaient partie des stands des foires. Juste à côté des bars à bière. Ceci expliquant certainement cela. Ce que me valide mon « made in » qui était bien complètement cuit quand il s’est fait estampiler.
Autre monument: le freaks show.
Le film freaks m'a toujours fasciné. La femme à barbe, le plus petit homme du monde, la femme tronc, les siamoises dansantes, l'avaleur de sabre, le mangeur de verres, l'homme lézard... le fantasme au 15ème degré, l'humour à la frontière de la frousse bleue, la curiosité malsaine au bord du déni. Le bâtiment est un vrai catalogue de bonimenteur, une leçon de genre.
Malheureusement le show est encore fermé. je dois me contenter des peintures, du film du musée (musée génial), de photos et d'affiches, et de l'équipe du gift shop et du bar: tatouée, piercée, et tout aussi gentille que les tatoués nageurs, les sirènes des bars sans écaille, et autres dragueurs des planches.
J'ai un mal de chien à prendre le métro du retour.
Finalement je m'y résous. Et comme la journée est encore belle arrivée à Manhattan, je file au
park, au spot des rollers, pour profiter de la dernière heure. Encore une heure.L'après-midi ici aussi a été magistrale et j'arrive un peu au paroxysme de la fête. Je retrouve mes fétiches: le vieux cubain, la patineuse chorégraphique, Goliath et tous ses abdos, la latino caliente, etc etc. Il y en a même une nouvelle, directement baptisée Falbala, certainement la plus gracieuse hulla hoopeuse de NYC.
Okay, il n’est certainement pas cubain, la latino est une « fille bien », Goliath a de vrais abdos mais aime les pancakes, et Falbala a peut-être la voix pointue et nasillarde si désagréable de certaines new yorkaises. J’ai tout inventé autour de ces surnoms, c’est comme cela qu’ils me sont devenus familiers. Mais merde, ils vont me manquer ces moments de folies contagieuses et directes.
Je traîne dans les rues encore douces de la chaleur de l'après-midi. Le jour passe. La nuit se lève derrière les néons. Je marche encore. I feel full, I feel blue. Je m'engueule de sabrer cette journée avec mes états d'âme de sentimentale à 2 pences.
Je retombe presque par hasard sur un restau de sushi déjà pratiqué. Un sushi bar agréable, des prix qui vont bien et on a le droit de rester décontracté. Je me régale de sashimi d'une fraîcheur et d'un goût parfaits. Derrière le bar, le travail de coupe et de préparation des sushi a un pouvoir hyptnotisant.
Un verre de chardonnay là-dessus et la petite boule qui s'était logée dans ma gorge finit par prendre un peu de légèreté. Très doucement elle prend même des allures de boules à miroirs, de boule de bal.
Mais elle est toujours là cette boule, avec ses miroirs, qui tourne doucement dans la gorge sur le ferry du retour. Et ce matin, elle tournait encore.
Kisses
PS: En cadeau , une petite vidéo faite, rien que pour vous, avec mes photos de coney island (ne cherchez pas le tatoué, je ne l'ai pas photographié) et pour vous accompagner en musique Etta James.
D'autres photos toujours sur facebook: les liens sont en haut pour y accéder directement.
samedi 4 avril 2009
Les éléments se déchaînent

STRONG WEST TO NORTHWEST WINDS WILL DEVELOP BEHIND A COLD FRONT TONIGHT. BY EARLY MORNING... WINDS WILL INCREASE TO 25 TO 35 MPH... WITH GUSTS UP TO 45 TO 50 MPH AT TIMES.WIND WILL REMAIN STRONG THROUGHOUT THE DAY... AND BEGIN TO DECREASE IN THE LATE EVENING HOURS.PRECAUTIONARY/PREPAREDNESS ACTIONS... A WIND ADVISORY IS ISSUED WHEN SUSTAINED WINDS OF 31 TO 39 MPH... OR GUSTS OF 46 TO 57 MPH... ARE EXPECTED OR OCCURRING. WINDS THIS STRONG CAN MAKE DRIVING DIFFICULT... ESPECIALLY FOR HIGH PROFILE VEHICLES. USE EXTRA CAUTION.
vendredi 3 avril 2009
10 days ... 10 more days !
Pourquoi compter à rebours? Il faudra que ces derniers 10 jours soient comme la dernière minute du match de basket!
D'ailleurs pour me faciliter les choses, le printemps a enfin décidé de se montrer. Printemps pluvieux d'accord, mais les éclaircies sont magistrales et un rien de soleil laisse le temps filer moins vite.
Quand c'est le cas, comme hier, mon plaisir reste de passer à central park pour un concentré, pour une une essence de ces heures, de ces minutes. L'esprit capture chaque instant, s'y évade.
Les arbres fleurissent enfin, les c
ollégiennes (pourquoi que des filles??) ont leur cours de sport dans le park, les jeunes mamans papotent arrimées à leur poussette, les plus âgées papotent aussi, mais tractées par leur chien, les rollers roulent, les "benchers" méditent sur leur banc et les écureuils engraissent à vue d'oeil.
Un saxo, Mickael Jacksons, une trompette, des guitares, le clic des médailles sur la boucle des laisses, les roulements à bille des skateboards, des oiseaux et des canards bien en voix, des gamins qui piaillent et raisonnent comme dans une piscine, un homme qui marche en vocalisant, le silence concentré d'une femme qui peint, le bruit sourd des roller blade et des vélos, le tchop tchop régulier des coureurs, et parfois des pieds qui traînent comme des ratures: l'empreinte sonore est une mosaïque.
Se poser sur l'herbe, fermer les yeux.
Et puis, un coup de vent qui perd de sa douceur, le ciel qui change, il est 17 heures. Je laisse derrière moi un peu d'herbe tassée.
Sur le chemin, une partie de frisbee géniale. Deux hommes, la peti
te
cinquantaine, qui sont venus au park jouer avec leur assiette et se mettent à jouer ensemble. Ils jouent bien. Ils jouent tout court et c'est là ce qui m'arrête.
Un troisième les rejoint. Lui a tombé la veste, mais visiblement il n'était pas venu pour ça. Je suppose après coup qu'il était du staff d'une manifestation sur l'autisme: 150 poussettes avec des poupées dedans, chacune portant un body avec l'inscription "1 enfant sur 150 sera diagnostiqué autiste - apprenez les signes, suivi de l'adresse d'un site internet". C'est efficace et l'équipe qui est là pour informer le fait sans chercher à émouvoir, en sourires.
Donc, voici 3 gus qui jouent avec spontanéité, en se lançant des "splendid", "yeah", des "rubbish" et autre "shut". Le trio est si mal assorti et se régale tellement que je suis rejointe par d'autres qui les encouragent et plaisantent de leurs loupés. Cette spontanéité est fréquente. Parfois surprenante. C'est simple et direct. Souvent contagieux. Pas pour tout, d'accord, mais beaucoup plus tout de même ! Les New Yorkais ont un savoir vivre ensemble, "out door", qui me plaît et qui m'attache ici. Ce sont des moments de spontanéité, des discussions pour rien entre 2 stations, un respect et une politesse naturels sans rapport avec l'apparence, l'âge ou la couleur de ses cartes de crédit. Les premières confrontations aux injuries matinales du RER, aux menaces pour un pied écrasé, aux places grattées dans les files d'attentes comme si c'était une victoire, ces premières confrontations ne vont pas être simples. Chaque chose en son temps, et il me faudra juste éviter les heures de pointes, les WE et les jours de grève! ... ... ... LOL comme on dirait mort de rire ... ...
Allez, ce matin il pleut. C'est a priori parti pour la journée, avec orages et tout le toutim. Ce n'est pas une raison suffisante!
Rapide aperçu des autres moments passés: Une exposition d'orchidées hallucinante de variétés et de mise en valeur au jardin botanique de NYC, dans le bronx, avec des serres victoriennes de toute beauté et un parc remarquable. (spéciale dédicace à Francky: tu m'as manqué dans ces allées!). Une comédie musicale "les fantastiks" dans une petite salle genre café théâtre, drôle et vraiment bien jouée, avec le fameux "September ... try to remember when love was so tender .... ", mais sans café ! Les amis qui partent pour les vacances en France, et un coup de blues à l'idée de ne pas les revoir avant un bail. Une parisienne de passage et un beau moment passé à marcher, parler, profiter ! Un parisien loupé de peu.
Javon qui rejoue à NYC la semaine prochaine, ce qui promet une belle soirée jazz.
Une station de metro, ligne 1 à la 50ème rue, avec des mosaïques inspirées d'Alice au pays d
es merveilles. Le contraste est amusant, le contraste est tendre, entre la fraicheur des dessins et cette impression de vétusté que dégage le métro new yorkais.
Et comme dans Alice "elle essaya d'imaginer à quoi ressemble la flamme d'une bougie après qu'on l'a soufflée ".
kisses