Après un après-midi entre filles, à shopper et discuter autour d'un thé, nous nous retrouvons devant le Madison Square Garden. Un monde fou, et toujours aussi mélangé - poussettes comprises ! Le filtrage à l'entrée est on ne peut plus efficace. On se repère très facilement à l'intérieur et moins de 10mn après être entrés nous sommes à nos places : en haut - au centre. Nous avons une vue
Coup d’œil sur le parquet : les équipes s’échauffent. Les spectateurs finissent de s’installer. Au final, autant dire que l’installation ne finit jamais car c’est un mouvement permanent de va et vient, d’arrivées et de départs, mais toujours avec « sorry » / « you’re welcome », y compris nos 7 lascars.
On me fait un rapide topo : les knicks sont en
Après un hymne entonné par une célébrité locale à la voix de stentor et une minute de silence pour j’ai oublié qui, c’est la présentation des danseuses (pompom sans pompons), des acrobates et des équipes. Et là, aucun doute permis, le public est new yorkais … le fair play n’est pas franchement de mise. D’ailleurs, ce n’est pas que le public, c’est également l’animation qui est pro-Knicks : quand ils marquent un panier musique pour les Knicks, rien pour les visiteurs, quand ils sont attaqués, affichage en grand sur les écrans de « De-fense » également scandé au micro et repris par le public et … rien pour les magic, quand le score devient serré ou s’inverse, encouragement pour les knicks et toujours rien pour les adversaires. Au moins cela a le mérite d’être clair et le public se lâche, plutôt bon enfant. Cela me rappelle un peu les co
A ma gauche, de l’autre côté de l’allée un petit groupe de supporters des magics est là et l’ambiance monte d’un cran.
Le premier set se passe sans étincelle et c’est la 1ère coupure. Les danseuses arrivent : des bras, des jambes, des cheveux qui s’agitent, des sourires qui font « gibbs » jusqu’au dernier rang et le reste moulé serré. Elles ont quelques minutes et aucune n’est perdue : respect !
Les acrobates surgissent, et là ça part de tous les côtés, fulgurants, sous les cris tout aussi spontanés du public.
Et le 2e set démarre. Ca s’agite un peu. Robinson rejoint les knicks sur le terrain. Il parait petit à côté des autres… une impression toute relative. C’est une bombe et il a une détente impressionnante. Le public commence à se concentrer sur le match vers la fin du set entre 2 pop corns, une gorgée de soda ou de bière, un hot dog… il y a aussi des pizzas, des barbes a p
La mi-temps arrive. Là, cérémonie exceptionnelle : remise des trophées d’honneur à des légendes des knicks, 1 par décennie. Les joueurs distingués sont présentés sur les écrans géants du temps de leur gloire, avec un commentaire fait par un speacker dans les mêmes intonations qu’un lancement de match de boxe. Ensuite, le joueur sort de l’ombre dans une musique assourdissante et sous les applaudissements du public. Le dernier joueur est maintenant dans le staff d’entraînement des magic, les adversaires du jour, mais il est accueilli sous un tonnerre de cris et de bravos. L
Et, passé ce moment d’émotion, la foire recommence : danseuses, acrobates, distribution de pubs et jeux. Une fille qui doit marquer des paniers de plus en plus loin : 100 dollars par pallier et au 5e un abonnement + téléphone gratuit en prime – elle partira avec 400 dollars. Des lancements de pubs avec un « lance-pub » très comparable à un lance pierres XXL. Deux gamins qui s’affrontent à wear and drible : ils enfilent des fringues
3e set : nouveauté, quand les magic vont pour marquer un panier tout le public de ce côté a des grandes frites blanches gonflables qu’ils agitent et tapent l’une contre l’autre pour déconcentrer les lanceurs… je vous l’avais dit, pas de faux semblant et pas de fair play, on est à NYC dans l’antre des knicks !
Et le match continue – on crie « De-Fense » , on applaudit, la musique est omni présente. On craque finalement pour une bière pression (rousse irlandaise et blonde hollandaise) et des pop
On est en plein dans le match ! Un grand black est filmé en train de danser dans les allées et déclenche les rires et « Yo !Yeh ! Man !» dans les gradins, forcément ça ne le calme pas – ni lui, ni ses supporters.
Le dernier set dure un temps fou : la dernière minute dure près de 20 minutes et s’achève sur une défaite des knicks.Le public sort un peu morose, le groupe à ma gauche est pété de rire et met en boite tout ce qu’il croise. Ca se bâche et les réparties fusent !
Je retrouve une partie de cette foule dans le métro, puis dans le ferry. La morosité de la défaite est de courte durée !
Donc c’était lundi ce match. Après un WE toujours délicieux entre amis avec notamment un tour à Ellis Island et sur la statue de la liberté. Le temps était parfait pour cette balade.
La dame


L'émotion est personnelle. Pour une fois ce monument reste "sobre". Il permet de partager une histoire avec un angle plus pédagogique que sensationnel. On pouvait craindre le pire - cela a été évité.
Et puis, cette visite sur Ellis Island et sur l'île de la statue de la liberté permet de profiter d'un point de vue exceptionnel sur Manhattan.
La ville se dessine, et je suis toujours sous le charme de ses re


Et non, je ne m'en lasse pas!
.
.
.
Comité spécial en débarquant sur Manhattan : Spiderman est là. Ce n’est pas une attraction, pas de dollar attendu: juste pour le fun ! Peut-être un trader ravagé par la baisse de son bonus et une pénurie d’anti dépresseurs.
Je grimpe dans mon ferry, sous les bons hospices d’un évangéliste du Dimanche, très élégant et de retour de sa journée d’action pour sa paroisse.


Le reste très rapidement : une expo de photos en pre-view au Moma sur l’Ouest américain avec des clichés du XIXe et des contemporains.
Un tour au musée des comics avec une spéciale sur les watchmen.
Une virée au Century21: "the" magasin de soldes où on peut trouver une robe Ferré ou un Tshirt, des sacs griffés ou des foulards, pour hommes, femmes, enfants.Rien vu pour les animaux: étonnant...
C'est immense, et au royaume de la consommation débridée c'est un must!
.
Croisé et écouté le temps de quelques morceaux, un chanteur de blu
.
.
Et ce soir, jeudi, après une journée de pluie et de grisaille, un concert du pianiste Alexei Volodin au MET. Au programme Bach (Barrrr), Rachmaninoff, Ravel et Stravinsky. Trois rappels honorés chacun par l’interprétation d’une nouvelle pièce. J’étais venue pour ces compositeurs, et l’interprétation de Volodin m’a touchée.
.
Du coup, la pluie était moins collante en sortant et le ciel plus clair. Le croirez-vous, le pretzel gras et salé et le café allongé pris sur le ferry de 23h30 étaient même délicieux.
What else ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire