A peine 10 jours sans article et déjà la colère gronde... Hey, wait men, be cool: voici les news !
Dans l'ordre qui s'imposera au fil de l'écriture: china town a grignoté little italy mais les poi
ssons sont frais dans ce village d'insoumis mandarins - les irlandais portent très bien la jupe et défilent à la ST Patrick - 2 comédies musicales très différentes Cabaret et Billy Elliot - les chantiers à la Fernand Léger - mon lutin de times square - rencontre avec un panda fatigué - Ca y est j'ai mon jean calvin klein - J'ai trouvé le copain évangeliste de notre hell's angel à vélo de la dernière fois - Peggy Malone était là à la St Patrick ... et les nains aussi !
Dans l'ordre qui s'imposera au fil de l'écriture: china town a grignoté little italy mais les poi
Se balader à China Town, et ce qui va suivre est aussi bateau que peut l'être une jonque sur l'Hudson, mais j'assume la banalité: se balader à China town donc, est une destination en soit.
Cette partie de NYC est une enclave. Enclave ouverte, assez accueillante, et tout à fait accessible à qui connait le mandarin. C'est une partie très vivante de Manhattan, avec des commerces fréquentés,
surprenants et déroutants aussi. A ce propos, si quelqu'un connait la recette des crapauds cela m'intéresse, par curiosité et ce n'est pas plus écoeurant
que de s'imaginer en robe à manches ballons, en train d'embrasser leur peau gluante pour voir apparaitre un prince peut-être charmant et déjà habillé - ce que ne sont pas les crapauds, je vous l'assure! (4 causes de dépit et embarras dans cette vision - 4 dont les manches ballons).
Cette partie de NYC est une enclave. Enclave ouverte, assez accueillante, et tout à fait accessible à qui connait le mandarin. C'est une partie très vivante de Manhattan, avec des commerces fréquentés,
Les bouddhas, les idoles, ont leur place naturelle dans les pharmacies, restau, fleuristes. Mc DO s'est également mis à la page des fois que ni le
Donc, China Town est à arpenter tous yeux ouverts, l'oreille affûtée sur cette langue pas toujours très mélodieuse, et les narines frémissantes prêtent à décrypter ce que l'oeil ne permet pas d'identifier. Et poc, comme dirait Kim ou Tan, donc Poc: au détour d'une rue on trouve une fève, uno fagiolo: le quartier italien ou du moins ce qu'il en reste.
.
Moins vivant, moins habité. Ce sont des restaurants et pâtisseries:
de quoi rassasier le touriste en mal d'europe et d'expressos, mais pas de quoi faire un quartier.
Le plus beau coin d'Italie que j'ai vu reste pour le moment dans le Bronx, St Hubert street. Certainement ma manie des marchés !
Mais, cette "fève" réserve quelques surprises quand on n'a pas envie d'être caustique - des surprises un peu désuètes et très commerçantes.
Petit tour à central park (ces petits tours au park me prennent comme ça, au milieu de la journée, comme au milieu d 'un chapitre)
Mes copains les skaters étaient là et une nouvelle Figura: un deuxième hell's angel à vélo, gran
d format, version évangéliste.
Ce qui est assez génial dans ces rencontres très improbables est qu'au delà de l'image qu'ils renvoient et qui déroute, certains ont l'air parfaitement bien intégrés, de travailler etc. Mais, et c'est un fameux mais, ils ont trouvé le moyen de préserver et faire germer leur grain de folie.
Mes copains les skaters étaient là et une nouvelle Figura: un deuxième hell's angel à vélo, gran
Ce qui est assez génial dans ces rencontres très improbables est qu'au delà de l'image qu'ils renvoient et qui déroute, certains ont l'air parfaitement bien intégrés, de travailler etc. Mais, et c'est un fameux mais, ils ont trouvé le moyen de préserver et faire germer leur grain de folie.
Je ne dirais pas la même chose de mon lutin de Times square qui lui est bien en marge. A contre courant. Mais relativement serein, vu de loin, dans sa folie douce.
Pour continuer dans le genre rencontre impromptue: le panda !
Donc c'est en fin de journée - je traîne du côté de battery park. C'est la
deuxième journée depuis que je suis ici où le vent n'est pas froid, donc j'en profite pour me balader au bord de l'eau.
Donc c'est en fin de journée - je traîne du côté de battery park. C'est la
J'ai marché longtemps et les jambes commencent à tirer. Je suis un peu dans mes pensées.
Je vais pour traverser et en levant les yeux, je tombe sur un panda. Et le film s'enclenche...
Sa journée de travail est visiblement terminée. Il a un sac Duane Reade (vous savez maintenant: le drugstore), il a l'air fatigué au point de ne pas avoir enlevé son costume, ou au moins la tête... peut-être pas envie de se la trimbaler à la main... Cette peluche est assez touchante. J'ai l'impression de voir décuplées toutes les expressions de fin de journée que l'on trouve chez les "non" peluches. L'effet est le même que quand on voit un enfant avec un masque de fatigue et des cernes - on se dit que ce n'est pas un état normal, que la vraie posture
, le vrai visage est tou
t autre.


Moi je traverse, je continue mon break de privilégiée. Je me retourne pour un dernier coup d'oeil et je me dis que l'effet panda reviendra ... I know it !
Le noir et blanc de ma peluche éreintée et incarnée est bien vite remplacé par une déferlante de vert.
Alors vert, Vert, comme dirait Muriel Robin.
Le vert de la verte irlande décliné sous toutes ses formes: drapeaux, boas en plumes, Tshirts, trèfles, stickers, colliers, serres-tête avec des ressorts et des machins verts au bout qui gigotent tout le temps, fanions, boutonnières en fleurs fraîches (ce fut mon choix), chapeaux, bonnets, foulards, écharpes, pins à message du type "Kiss me I'm Irish" ... vert vert vert ... .... ... vert !
Une déferlante: au moins 1 personne sur 5 dans le ferry qui porte du vert et bien plus à Manhattan vers la 5e avenue .

La St Patrick est limitée aux pubs en France. Ici c'est une énorme kermesse. Une marque d'orgueil et de fierté, d'appartenance, pour toute la population irlandaise et la fête pour tous.
On s'affiche Irlandais, on s'affiche de son pays, de sa région, de son village. Et comme l'a lâché Obama il y a quelques jours quand on lui a trouvé un branche irlandaise dans sa généalogie: cela aurait pu m'aider à Boston !
C'est un énorme défilé qui dure plusieurs heures. La 5e avenue est coupée pour presque toute la journée (imaginez la rue de rivoli plus les rues adjacentes). Chaque village, chaque congrégation a son cortège, et attend dans les rues perpendiculaires pour s'engager dans le défilé. Le cortège c'est: une bannière, des officiels, une fanfare (bagpipes et tambours), parfois des majorettes, puis suivent les "civils" de ce groupe souvent habillés pour l'occasion avec un pull irlandais, ou autre
chose d'Irish. Ils sont là en famille, poussettes et chaises roulantes, chaussures de sport et escarpins, mollets toniques et cannes de marche.
Et ça s'interpelle, se salue, plaisante. Des verres se boivent en riant et en musique, mais pas dans le défilé. Le rappel à l'ordre est systématique et immédiatement suivi de l'intervention d'un des nombreux policiers si la personne ne jette pas son gobelet en s'engageant sur la 5e avenue.
Je me régale finalement du son des bagpipes et des tambours, poussée par l'enthousiasme interpellatif de ma voisine de barrière. Irlandaise depuis 80 ans, elle apostrophe tous les cort
èges et les félicite. Mary est une vraie Irish et NY des quartiers chics. Sacrée tempérament !
Je croise Peggy Malone en quittant Mary: autre genre, plus proche des bandes de copines en goguette croisées le WE à Dublin.
Je quitte le défilé et me dirige vers Times square. Encore du vert... et des nains qui kidnappent le chaperon rouge. Il est temps de me reposer un peu.
Je vais grignoter quelques sushis (petite overdose de hotdogs / pizza) et file voir Billy Elliot.
Lundi c'était Cabaret, mardi Billy Elliot: j'avais pris du retard dans mon programme chapitre comédies musicales.
Cabaret c'est le show tendance "burlesque", avec des numéros de danse cabaret sur une scène à l'espace limité (un peu plus que le crazy horse tout de même), et avec une troupe réduite. C'est parfait, souvent drôle, mais peut être un peu trop attendu, pas assez surprenant.
Billy Elliot c'est le show tendance "théâtre", avec des numéros de danse de troupe, des effets et des changements de décors aussi bien huilés que ce qui m'avait épaté l'an passé avec Mary Poppins. Billy Elliot c'est aussi une troupe importante avec beaucoup d'enfants. C'est une salle qui se lève dans l'enthousiasme après un numéro, et qui applaudit sans attendre, ni réserve. J'avais adoré le film, j'ai adoré la comédie musicale.
Cette soirée était géniale.
L'epilogue fut à la hauteur.
Arrivée dans le métro, sur le quai, j'entends des cornemuses. Rassurée sur le fait que ce n'était pas un acouphène, je remonte l'escalier et cherche l'origine de la musique.
Et là, une illustration de plus que tout arrive dans le métro de NY
. Nous sommes donc tard dan
s la nuit. Deux joueurs de bagpipes en kilts jouent pour 2 blondes et un groupe de techniciens de maintenance du metro (contractor: c'est écrit dans le dos). Et puis, les gens frappent dans leurs mains pour les accompagner, certains se mettent à danser. Cela dure 20 minutes, puis on se salue, se remercie, et chacun repart chez lui, ou à son travail, un peu plus heureux qu'il y a une demie heure. Moi de même.
C'est aussi cela NYC !
On se parle mais on ne se regarde pas, on croise 100mille personnes, mais on remercie le chauffeur du bus quand on descend, on se tient les portes, on danse dans le métro ou quand la musique est bonne, et on est poussé à appeler le 311 si on constate un chantier dangereux.
On se parle mais on ne se regarde pas, on croise 100mille personnes, mais on remercie le chauffeur du bus quand on descend, on se tient les portes, on danse dans le métro ou quand la musique est bonne, et on est poussé à appeler le 311 si on constate un chantier dangereux.
Je ne résiste pas pour finir à cette petite note. NYC est une ville en continuelle reconstruction depuis la ville coloniale, jusqu'aux desastres du bronx dans les années 70 et des incendies, et forcément le 9/11.
Sur quasiment tous les chantiers une pancarte écrite en anglais et en espagnol (2e langue parlée ici), enjoint les passants à dénoncer les conditions de travail dangereuses.
Donc je lis le panneau, je lève les yeux et ... j'oublie mon portable et prends mon appareil photo.
les ouvriers sont harnachés, pour la plupart seulement !
Donc je lis le panneau, je lève les yeux et ... j'oublie mon portable et prends mon appareil photo.
les ouvriers sont harnachés, pour la plupart seulement !
Voila mes très chers, une nouvelle page pas vraiment thématique mais ... sur quelques jours, et parfois sur une seule journée, ce sont des kaléidoscopes qui me reviennent.
Et je laisse de côté les odeurs, bruits, conversations surprises dans le métro ou dans la rue. Les balades dans une réserve naturelle à 2 pas de NY.
Un déjeuner dans un restaurant français incroyable, tenu par des français pas franchement new age, avec des rognons à la moutarde top, un beaujolais de Duboeuf et Dalida en fonds sonore. Un autre déjeuner gastronomique chez Jean Georges au 1 central park west et des papilles qui se redécouvrent.
Je laisse aussi les dernières expos. Pourtant, une petite exception pour celle de la neue gallery, pas loin du MET, et les tableaux de Kirchner (entre autres) qui me fascinent toujours autant.
Donc promis, je serai plus rapide pour mettre en ligne le prochain article...
Match de basket la semaine prochaine: ça vous tente ?
Match de basket la semaine prochaine: ça vous tente ?
Enjoy!
NB: Plein d'autres photos sur facebook. Pas besoin d'avoir un compte pour les voir !
(le lien est en haut à droite)
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